11 avril 2011
CHIEN ABATTUS
Digne, il relève sa gueule d'une bave superbe.
Sa face d'épagneule Breton, retrouve ses esprits.
Fleurs noires, blanches,
Dégringole contre son crâne.
D'autres rouges sang,
S'accrochent devant ses yeux,
Contraste du temps...
La silhouette aux lunettes noires,
A la peau mat, au veston blanc,
Au chapeau grisonnant, un homme?
Fleurs pourpres, tu ouvres ta gueule.
La douleur est en toi.
Souffle court.
Mais que cherchait-il à prouver?
Noir, blanc, sombre, claire
Le rêve se perds
Fourrure d'un chien mouillé
A quatre pattes l'animal cache l'image.
A nouveau,
Un léger sifflement, s'enfonce dans ses entrailles.
Des éclats de pas contre l'asphalte.
Un cri!
Un sourire lointain.
Une main dans tes poiles poisseux.
Ils sont partis.
Corps froid, il l'abandonne.
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